Notre temps touche à sa fin. De nombreux facteurs laissent à penser que nous vivons les derniers instants de notre civilisations comme la pollution, la fin des énergies fossiles, la pénurie d’eau ou l’armement, notamment nucléaire. Néanmoins, il est un fait clair qui lance le compte à rebours : la surpopulation.
A travers le progrès scientifique, c’est une forme d’immortalité que vous recherchons. Cependant, nous n’imaginons pas clairement que cette immortalité nous condamne tous. Il y a un siècle, soit un battement de cils à l’échelle de l’Univers, nous étions déjà presque deux milliards. Nous avons inventé des remèdes, prolongé notre espérance de vie, nous nous sommes reproduits sans limite et aujourd’hui, seulement cent petites années plus tard, nous sommes plus de sept milliards ! Et dans cent nouvelles petites années ridicules, à ce rythme, nous serons vingt milliards.
« Vingt milliards, grouillant sur cette planète déjà exsangue ! Comment crois-tu que vous vivrez, que nous vivrons tous, une fois qu’elle ne pourra plus vous fournir les animaux clonés et cancéreux, le poisson disparu, les fruits corrompus, l’eau, le pétrole, et tant d’autres ressources que vous aurez immanquablement épuisées ? A quoi vous servira votre immortalité et votre science, dis-moi ? Devons-nous attendre que vous asséchiez toute la Terre ou que votre violence vous pousse à armer vos bombes atomiques qui nous détruiront tous ? Il n’y a plus rien, ici ! L’eau claire, la mer, la terre, l’air, vous avez tout détruit ! »
– Tsavo
Le fait est donc que dans le meilleur des cas, si nous avions par ailleurs réussi à traverser la fin des énergies fossiles et la pénurie d’eau mondiale, notre Terre ne serait plus en mesure de nous nourrir dans moins d’un siècle. Il faudra donc que d’une manière ou d’une autre, soit nous disparaissions tous, soit qu’une guerre ou une pandémie régule notre espèce puisque nous ne sommes pas capables de le faire.